• La fessée et ses bienfaits

    Il y a des bêtises qu'on a envie de faire ou dire d'écrire, mais qui n'ont pas forcément leur place dans une punition reçue au risque de la voir doublée, comme on me l'a si bien dit. 

    Aussi cette rédaction est la première version que je souhaitais rendre à mon fesseur. Elle est donc volontairement censurée et j'ai refait une rédaction plus adaptée. Mais il était dommage de laisser de côté ce travail. Aussi je vous le fais partager. 

    Recevoir une fessée est une menace des plus courantes lorsqu’on veut rappeler à l’ordre un enfant un peu indiscipliné. Les nombreux textes de loi et pays interdisant sa pratique auraient pu la voir disparaître chez nous. C’était sans compter sur le pays des droits de l’homme et du citoyen et leurs irrésistibles fesseurs qui ont bien jurés de maintenir encore longtemps la tradition pour les bienfaits qu’elles procurent. La fessée et ses bienfaits sont donc en tous points liés de par sa longévité. Mais qu’en est-il vraiment ? Prenons un exemple illustré et tentons de comprendre.

    La fessée et ses bienfaits

    La fessée est un art de vivre pour les fesseurs dont l’esprit vagabonde de fessiers en fessiers en quête d’une claque à donner. Nous pourrions donc penser que cet art millénaire aurait des vertus bénéfiques.

    La relation fesseur et acte de fesser s’affiche comme une union forte où la divine autorité semble être attirée mystérieusement par les fesses du/de la pauvre malheureux(se) dont la seule faute est d’être trop sage. Ce va et vient de la main ou d’un instrument face à ces muscles bien déterminés à ne garder cette main coller, me font penser à un combat. En effet, la main (ou l’instrument) d’après les vidéos que l’on peut visionner sur le net, semble être attiré par les fesses jusqu’à la pénétrer en partie. La fesse semble l’amortir avant de la renvoyer le plus loin possible. « Je t’aime moi non plus », serait dans ce cas la pratique de la fessée.

    Côté puni, la fessée est une lutte incessante de rejet de ces instruments de tortures. Amortir la claque ou le coup, semble aux cris que l’on entend, très difficile à réaliser. Le rebond même s’il permet d’éloigner la menace, laisse la marque de son passage. Ce qui provoque, d’après les récits, une cuisante sensation dont la répétition finit par avoir raison.

    La fessée gagne semble-t-il à tous les coups. Ce qui nous amène à se demander s’il existe vraiment des bienfaits comme semblent nous le rappeler nos fesseurs et fesseuses. Les bienfaits de la fessée sont bien différents tant en quantité qu’en qualité.

    Un fesseur ou une fesseuse aura à cœur d’aller puiser dans cet acte le moyen de « discipliner » son puni ou sa punie. Pour ce faire, il s’appuie sur la douleur que provoque l’impact de la main ou de l’instrument sur les fesses. La bascule à la couleur rougeâtre et la chaleur qui s’en dégage semblent susciter un très vif intérêt. Serait-ce une thérapie pour les aider à réchauffer leur main lors des longues soirées d’hiver ? Je n’ose y croire, mais il est évident que le frottement des chairs doit aussi provoquer un bienfait à leur main et son usage répétitif son bien-être. Ce qui me conduirait à croire que la fessée, n’est pas un bienfait pour le fessé, mais bien pour le fesseur qui peut ainsi plus facilement apprécier la rudesse de l’hiver.

    De l’autre côté du manche[1], les sensations semblent être bien moins apprécier pour leur bienfait. Aucune faute n’a été commise justifiant un tel traitement, si ce n’est que les manches eux ne le voient pas ainsi. Les lanières aiment leur liberté, claquer le vent et s’exprimer en toute liberté. Les manches sont conditionnés dans un matériau rigide et froid sauf peut-être lorsqu’on les brûle dans un bon feu de joie où ils s’échappent en fumée. Le bienfait viendrait donc une fois de plus au fesseur ou à la fesseuse pour cette liberté enfin trouvé.

    Pour conclure, il me semble que cet acte millénaire n’a pas conquis tout le monde et que ses bienfaits ne sont en réalité qu’au service de celui qui le donne. Ce qui parait plus paradoxale, c’est que ceux qui reçoivent ne fuient pas devant son administration. Un mystère de l’être humain qui nous pousse à découvrir les mystères de la fessée.

     


    [1] Expression reprise suite à une discussion sur le chat du forum

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