Quand la justice interrompt le bon déroulement de mes espiègleries, je ne peux le concevoir comme tel. Sérieusement, c'était mignon ma vidéo de Miguel de l'As de la jungle. Parce que c'est vous, je vais vous la mettre ici dans le chapô. 

C'était tout mignon tout plein. Mais voilà, ce que je ne savais pas, c'est que les fesseurs n'ont pas du tout d'humour. Vraiment ça va faire de mauvais vieux, sérieux. Mais mon avis n'a pas été sollicité, et la sanction est tombée : 

Micaiah 

Pour le coup tordu de cet après-midi qui est l'aboutissement d'un attitude générale pour le moins désordonnée je me vois contraint de t'infliger une punition 
Tu me feras une rédaction (2 pages maxi) sur la description d'une fessée et de ses bienfaits 
avec intro , développement , conclusion

Monsieur fessonantes

Voici donc ma rédaction, dont je suis fière, mais est-elle à la hauteur ? 

Nota : j'ai recommencé cette punition, la première version m'a été fortement déconseillée, mais vous la trouverez ici. 

La fessée et ses bienfaits

J’ai été punie pour avoir osé me moquer de mon fesseur en lui montrant une vidéo de Miguel, le gorille du dessin animé, l’As de la jungle. Ayant fait bon nombre d’écarts juste avant, la coupe était pleine et la sanction tombe. Aussi afin de me faire réfléchir, mon fesseur m’a demandée de décrire une fessée et ses bienfaits.

Monsieur est très calme lorsqu’il me donne rendez-vous dans son bureau pour y recevoir ma punition. Je suis très inquiète car il s’est beaucoup renseigné sur la fessée et les manières de l’administrer. Son courroux devant ma bêtise est important et sa détermination me laisse  présager le pire à venir.

J’arrive devant la porte de son bureau. Elle est fermée. Mon cœur collé à la porte suffirait à la frapper tellement il bat fort. J’avale ma salive, je suis bien pâle et sans aucune envie de rigoler. Je toque à la porte. « Entrée » me dit-il d’une voix calme. Je pousse la porte. Il est derrière son bureau, confortablement installer à lire ses partitions. Une chaise est placée devant faisant dos au bureau. Impossible de m’y asseoir sans tourner le dos à Monsieur. Et aucune autre chaise pour m’autoriser une discussion dans de bonnes conditions pour moi.

« Rapproches-toi un peu et restes debout. » Je m’exécute timidement. J’ai droit à mon sermon dont les mots si bien pesés me font baisser la tête et les yeux. J’ai plus la force de le regarder en face. J’aimerai être une petite souris et m’enfuir lui de la pièce. Mais il me rappelle à lui, m’empêchant d’échapper à ses paroles. C’est alors qu’il prononce le mot terrible : « Tu as mérité une vraie fessée. Et tu vas découvrir ce que c’est. Tu réfléchiras bien plus à  l’avenir à ne plus faire de bêtises ». Un frisson m’envahit et je sens mes jambes se dérober sous moi.

Il se lève et contourne son bureau. Me prenant la main, me dit : « Micaiah il est temps pour toi de recevoir ta punition. Comme je te l’ai expliqué, tu vas d’abord la recevoir sur ta jupe, puis sur ta culotte et enfin cul nu. Allonges-toi sur mes genoux.» Je suis tel un zombi qui s’exécute appréhendant les claques qui vont tomber.

La fessée terminée, il m’ordonne de me relever. J’ai honte. Des larmes de hontes et de douleurs se confondent. Mes fesses apprécient l’arrêt des claques. Je  n’ai pas envie de faire la maligne, je suis calmée. Il me fait signe de me relever. Je ne me rends même plus compte que ma tenue est impudique. Il me prend la main et tout en douceur me dit : « tu viens de recevoir ta première fessée. Tu as été très courageuse et tu as été jusqu’au bout. Maintenant ta faute est pardonnée et effacée. »

A ces mots, je sens comme une grande libération en moi. Il est vrai qu’entre l’attente et le rendez-vous j’avais maintes fois répétés différents scénarios possible de cette punition que je craignais. Il m’autorisa à me rhabiller et à retourner à mes occupations.

J’ai provoqué pour être punie sans vraiment penser qu’un jour elle tomberait vraiment. Ce n’était pas du tout prévu, mais elle est tombée. Et tout en me frottant les fesses, je rejoins ma chambre. Allongé sur le lit, je finis d’essuyer mes larmes. Bizarrement, je n’ai aucune colère après mon fesseur mais plutôt de la bienveillance. Je lui suis reconnaissante de m’avoir ainsi punie. J’étais trop énervée, trop agacée par mes tracas quotidiens.